Denis Fédieu a toujours voulu respecter ses terres en refusant toute utilisation des herbicides et en continuant les labours qu’il avait appris dans sa jeunesse avec les chevaux. Cet amour de la terre l’a conduit à la fin de sa carrière à choisir le mode de culture de l’agriculture biologique soutenu dans sa démarche par Damien.
Les questions soulevées par l’impact des pesticides issus de la chimie de synthèse sur la santé humaine, en premier lieu des agriculteurs, n’ont fait que renforcer ce choix de la bio en 2004. C’était une évolution naturelle du château Micalet, dont la famille Fédieu a toujours su garder une inspiration paysanne. Suivre le calendrier lunaire pour fixer la date des traitements aux soufres ou à la bouillie bordelaise (pour lutter contre l’oidium et le mildiou), garder la terre au repos 7 ans après l’arrachage d’une parcelle de vigne (pour anéantir naturellement des champignons néfastes) effectuer les fermentations alcooliques avec les levures indigènes...
Des actes anciens qui ont montré leur efficacité et le respect du terroir.